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Hamilton plie-t-il sous la pression ?
C'est ce que certains pensent...



La bataille pour le titre est entrée dans sa phase finale et le leader du championnat, le jeune Lewis Hamilton, a peut-être découvert en Belgique qu'on ne lui fera aucun cadeau. Surtout son équipier Fernando Alonso...

"Hamilton découvre à quel point Alonso peut être dangereux lorsqu'il sent que le dénouement du championnat est proche," peut-on lire dans le quotidien espagnol El Pais.

La passe d'armes entre Lewis Hamilton et Fernando Alonso de la Source à l'attaque du Raidillon pourrait peut-être laisser des traces. "C'est la confrontation de l'année - affirme le Diario As - celui qui s'inclinait s'exposait à un rude coup au moral dans la bataille pour le titre mondial."

C'est Lewis Hamilton qui a perdu ce duel très viril en Belgique et Mark Blundell, ancien pilote de F1 et aujourd'hui chroniqueur dans le Telegraph, pense lui aussi que Lewis Hamilton plie aujourd'hui sous la pression.


"J'ai observé Lewis Hamilton très attentivement lors de ces dernières courses et je me demande si la pression ne commence pas à l'affecter," écrit Blundell.

Lewis Hamilton est en tête du Championnat du monde avec deux points d'avance sur son équipier Fernando Alonso, mais lors des trois dernières courses, il s'est incliné face à lui. Fernando Alonso a en effet grappillé cinq points sur Hamilton en l'espace de trois Grands Prix.

S'il n'y avait eu l'épisode tragi-comique du Grand Prix de Hongrie, et la pénalité de Fernando Alonso, Hamilton subit la domination de Fernando Alonso depuis le Grand Prix de Grande-Bretagne. Il est donc urgent pour lui de réagir...

Source: F1-live

GP de Hongrie : McLaren retire son appel
McLaren met de l'eau dans son vin...



McLaren-Mercedes a retiré l'appel interjeté contre la sanction infligée par les commissaires de course du Grand Prix de F1 de Hongrie, qui avaient jugé que Fernando Alonso avait gêné volontairement son coéquipier Lewis Hamilton en qualifications, a annoncé mardi la FIA.

La décision de McLaren-Mercedes de retirer son appel dans cette affaire laisse supposer que l'écurie accepte la condamnation du Conseil mondial de la FIA du 13 septembre l'excluant du Championnat 2007 des constructeurs et lui infligeant une amende record de 100 millions de dollars dans l'affaire d'espionnage visant Ferrari.

La Cour d'appel internationale de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) devait se réunir mercredi pour étudier le cas hongrois.

Mais "McLaren a fait savoir ce matin (mardi) à la Cour d'appel internationale qu'elle souhaitait retirer son appel contre la décision des commissaires", annonce la FIA dans un communiqué.

Les commissaires de course du GP de Hongrie (5 août) avaient privé McLaren-Mercedes des points acquis au championnat constructeurs lors de cette course et rétrogradé Alonso de 5 positions sur la grille de départ par rapport à sa performance en qualifications.

L'Espagnol était ainsi parti 6e place alors qu'il avait signé le meilleur temps des qualifications, laissant la pole position à Hamilton, futur vainqueur de l'épreuve.


Exclue du championnat constructeurs 2007, l'écurie n'a plus de raisons de se battre pour récupérer ses quelques points hongrois.

Si ce n'est qu'ils auraient réduit un peu plus l'amende à payer dans l'affaire d'espionnage puisque le Conseil mondial a précisé que serait déduite des 100 millions de dollars la somme qu'aurait due recevoir McLaren-Mercedes pour les points acquis au championnat constructeurs.

Les sommes versées aux écuries par la société gérante des droits commerciaux de la F1, Formula One Management (FOM) dirigée par Bernie Ecclestone, en fonction du nombre de points marqués ne sont pas publiques. Selon la presse italienne, un titre mondial constructeurs vaudrait quelque 70 millions d'euros, soit environ 100 millions de dollars.

Si bien que Ron Dennis lui-même a estimé que son équipe aurait à débourser réellement environ la moitié des 100 millions.

Le Conseil d'administration de McLaren doit décider avant mercredi soir s'il interjette appel ou non. Ron Dennis a fait savoir qu'il comptait proposer au CA de ne pas le faire "dans l'intérêt du sport".

Source: F1-live

Alonso offre des primes à ses mécaniciens
Et cela ne plaît pas à tout le monde...



La situation chez McLaren ne laisse pas insensible la presse britannique qui pour mieux défendre son champion, Lewis Hamilton, s'attaque volontiers à Fernando Alonso. On a donc régulièrement droit à des révélations croustillantes - de bonnes bases pour de bonnes polémiques...

Hier, le Daily Mirror nous apprenait que Fernando Alonso offrait une prime de 1300 dollars à ses mécaniciens, payable seulement dans le cas où il bat Lewis Hamilton. Le journal britannique affirme encore que Ron Dennis aurait mis un terme à ces pratiques, car cela divise l'équipe et atteint son moral.

Le journal espagnol Diario As a immédiatement réagi en écrivant dans ses colonnes "un autre mensonge venant de Grande-Bretagne".

"Fernando Alonso a toujours offert des primes à ses mécaniciens. Cela dure depuis des années. Chez Renault, il leur offrait plusieurs centaines d'euros pour chacune de ses victoires. Cela n'a pas divisé l'équipe. C'est une incitation supplémentaire à bien faire les choses. Ils l'adorent aussi pour ça," ajoute le journal espagnol.

Le Diario As affirme encore que la presse britannique attaque régulièrement Fernando Alonso afin "de le perturber et qu'il commette une erreur sportive dont Lewis Hamilton pourrait bénéficier.
"

Dans les colonnes du Daily Telegraph, Mark Blundell avoue qu'il ne comprend pas ce que l'on reproche à Fernando Alonso. "Je ne comprends pas pourquoi on en fait tant à propos de cette affaire. Les pilotes offrent des primes à leurs mécaniciens depuis des années. Cela n'a jamais divisé une équipe."

Niki Lauda se veut plus sévère dans les colonnes du Bild. "Il y a des pilotes pour qui rien n'est plus important que d'être le meilleur sur la piste et seulement là. J'étais l'un d'eux. Il y a d'autres pilotes qui usent de certaines méthodes pour renforcer leur position et Alonso est l'un d'eux. Alain Prost était aussi comme ça, mais Alonso est pire. Au lieu de faire des pieds et des mains pour être pilote nº 1, il devrait seulement être plus rapide en piste."

Source: F1-live

Les erreurs conjuguées de McLaren Mercedes et d’Hamilton à Barcelone



A Barcelone le week-end dernier, McLaren Mercedes a corrigé ses erreurs stratégiques de Sakhir et Sepang et Hamilton n’a pas péché par précipitation. Le tandem de Woking n’en a pas moins commis plusieurs erreurs, sans grande conséquence au final mais qui seront autant de leçons pour la suite du championnat.

La MP4-23 était superbe d’agilité et d’efficacité, le week-end dernier sur le circuit de Catalunya, au moment des qualifications du Grand-Prix d’Espagne. Lewis Hamilton n’a eu qu’un tour à boucler en Q2, en pneus tendres, pour décrocher aisément sa carte d’invitation aux Q3. Dans le même temps, Räikkönen effectuait deux séries de plusieurs tours lancés, afin de bien faire monter ses gommes en température et d’arriver au même résultat que Lewis

L’équation aurait pu être simple pour McLaren Mercedes. Mais l’écurie de Woking se refuse depuis plusieurs années à accorder du crédit aux stratégies agressives qui ont pourtant fait leurs preuves : Kubica à Bahreïn, ou encore Alonso à Barcelone. En vertu des données corrigées des quantités de carburant embarquées, Heikki Kovalainen était le plus rapide le Samedi après-midi ! Il devait ravitailler au 24è tour, peut-être même au 25è grâce à la première neutralisation. Il avait 12 litres (soit 9kg) de plus à bord que le poleman (Räikkönen) en qualifications. Heikki n’a pu prouver le bien-fondé de sa tactique, mais il aurait beaucoup de mal : le circuit de Catalunya est réfractaire aux dépassements et la longue procession étire le peloton. Noyé dans la fin du premier wagon, Heikki avait le handicap de perdre une grosse poignée de seconde sur les leaders. Aurait-t-il pu le compenser avec 5 tours supplémentaires dans le premier relais ? Probablement pas.

Lewis Hamilton aurait également pu se positionner sur la première ligne de la grille de départ du Grand-Prix d’Esapgne si McLaren Mercedes avait opté pour une stratégie moins conservatrice. Le Britannique a ravitaillé 1 tour après Räikkönen, deux après Massa. Mais il avait un tour de plus en poche, qu’il a gaspillé avant la course. Dans son tour de mise en place sur la pré-grille, Lewis a senti une faiblesse dans la direction de sa MP4-23, jugée un peu trop rigide. Il a décidé de repasser par la case stands, et donc de brûler un tour de carburant. « C’était une erreur car nous aurions pu trouver la solution sur la grille de départ » nous a avoué Whitmarsh.

Au final, les erreurs de McLaren Mercedes et d’Hamilton ne leur ont pas coûté cher – Lewis a obtenu le meilleur résultat qu’il pouvait espérer et Kovalainen a dû faire face à un revers d’une toute autre nature qu’une stratégie peu inspirée. L’écurie de Woking aura-t-elle appris les leçons de Barcelone ? Réponse dans les Grand-Prix à venir.