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Belgique : Toyota - La course
Oublier Spa, se concentrer sur Fuji



Les deux Toyota sont passées sous le drapeau à damier à Spa-Francorchamps – mais aucune d’elle n’a réussi à rejoindre l’arrivée dans les points.

10ème place sur la grille de départ - suite aux changements de moteurs sur la BMW de Kubica et la Renault de Fisichella – Ralf Schumacher est resté à la même position au terme d’un dimanche après-midi encore une fois décevant.

« La course était correcte. J'ai fait de mon mieux et je pense que nous avons tiré le maximum de la voiture. Malheureusement, ce n'était pas assez pour marquer un point » regrettait Ralf. « De ce point de vue, c’est décevant car nous avons poussé la voiture à la limite. Nous espérions être plus performants. »

« Vendredi, ça semblait prometteur, mais nous avons beaucoup perdu par rapport aux autres équipes, nous devons comprendre les raisons de ceci » déclarait-il. « La prochaine course est ‘à domicile’ – sur le circuit de Fuji – une rendez-vous que l’équipe entière attend avec grand intérêt. Ce sera clairement une course importante. C’est décevante de ne pas marquer des points ici mais nous ferons le maximum pour y parvenir au Japons. »

8ème sur la grille, Jarno Trulli a - une fois encore - perdu tout le bénéfice de sa performance en qualification peu après le départ. Il finira 11ème.

« C’était un après-midi difficile pour moi.
Au premier virage, j'ai perdu quelques places, parce que j'ai dû freiner et aller sur l'extérieur après qu'une autre voiture ait freiné encore plus tard. Il n'y avait rien à faire. Je me suis retrouvé derrière des voitures qui avaient plus de carburant que moi, elles étaient beaucoup plus lentes que moi, mais c’était impossible de les dépasser car nous n'avons pas une assez bonne vitesse de pointe » expliquait le pilote Italie.

« Si vous regardez les performances de la voiture - quand je n'étais pas coincé dans le trafic - nous étions tout à fait performants » soulignait Trulli, crédité du 7ème meilleur tour en course. « Maintenant, nous allons concentrer nos efforts pour préparer le prochain Grand Prix du Japon, sur le circuit de Fuji – la course ‘à domicile’ pour Toyota. Nous ferons le maximum lors de nos prochains essais privés pour tenter de progresser encore. »

Toyota effectuera le déplacement à Jerez cette semaine – où dès mardi, l’équipe entamera ses préparatifs pour le prochain Grand Prix du Japon.

Source: F1-live

Franck Montagny au travail avec Toyota
Hier sur le circuit de Jerez



C'est Franck Montagny qui était hier en piste à Jerez au volant de la Toyota TF107. Une séance d'essais très importante puisque c'est la dernière avant de s'en aller au Japon, en Chine et enfin au Brésil.

Mais le plus important pour Toyota, c'est bien sûr la présentation du prochain Grand Prix du Japon qui se disputera sur le circuit de Fuji, qui ont le sait, appartient au constructeur japonais.

"Ce fut une bonne journée - se félicite Franck Montagny - Nous avons beaucoup travaillé, principalement en condition de course. J'ai eu quelques petits problèmes de survirage en matinée. A cause de ça, il y avait une usure anormale des pneus arrière, mais c'est aussi dû en partie aux conditions de piste."

"Cela s'est amélioré l'après-midi lorsque nous avons changé les réglages et travaillé sur les ailerons avant et arrière et sur le fond plat. En gros, nous avons travaillé sur la configuration pour le Grand Prix du Japon. Je pense que nous avions une bonne compréhension des choses en fin de journée. C'était la première fois depuis un mois et demi que je n'avais pas roulé au volant de cette voiture et j'ai donc beaucoup apprécié cette journée," ajoute Montagny.


C'est Ralf Schumacher qui est en piste aujourd'hui à Jerez. Jarno Trulli le relayera demain.

Source: F1-live

Toyota n’a rien laissé au hasard
Savoir simuler




Le nom de Fuji n’est pas inconnu dans l’histoire du championnat du monde de F1. Ce circuit avait accueilli le Grand Prix du Japon à deux reprises dans les années 70. Mario Andretti l’avait emporté à bord d’une Lotus en 1976. James Hunt lui avait succédé en 1977 au volant d’une McLaren.

Remise au goût du jour, la piste a complètement changé. Les équipes ont ainsi dû effectuer de nombreuses simulations afin de prendre en considération tous les scénarios possibles sur un nouveau circuit.

Les innovations technologiques ont aidé à créer un monde virtuel où toutes les options de réglages peuvent être expérimenter. Ingénieur en chef de l’équipe Toyota, Dieter Gass explique le processus par lequel est passée l’écurie japonaise pour se préparer à son Grand Prix ‘à domicile’.

« D'abord, nous recevons un dossier de conception assistée par ordinateur avec les données de circuit. Nous pouvons ainsi commencer à effectuer quelques simulations avec nos logiciels et obtenir une première impression de ce qu’est le circuit » explique-t-il. « Nous pouvons simuler tous les aspects du set-up et du package aérodynamique de notre voiture. En utilisant ces simulations nous pouvons trouver la meilleure base de départ pour un nouveau tracé. »

« Vous commencez par déterminer les niveaux d’appuis aérodynamiques qui donnent le meilleur temps au tour. Une fois que vous savez cela, vous examinez quels rapports de boîte conviennent à ce circuit.
Ensuite, vous effectuez des simulations plus détaillées avec différentes solutions de réglages » poursuit le technicien de l’équipe japonaise.

Une fois que les premiers tours de roues auront été réalisés, les ingénieurs disposeront d’informations plus précises qui leur permettront d’affiner leurs prévisions !

« Plus vous approchez du week-end, vous commencez à réaliser des simulations de course, afin de prévoir la meilleure stratégie. Ces prévisions tiennent compte des caractéristiques du nouveau circuit, de la dégradation des deux types de pneus et l'effet que le carburant a sur vos chronos. Si vous avez plus de carburant dans la voiture, ceci affecte votre temps au tour, mais nous pouvons prévoir exactement combien de temps est perdu avec chaque kilo d’essence supplémentaire embarqué » précise-t-il.

« La ligne droite de Fuji est exceptionnellement longue, 1475 mètres » souligne Dieter Grass. « Mais, le reste du circuit est relativement sinueux – il nous faudra y trouver le meilleur compromis entre les réglages aérodynamiques et mécaniques. Il y a quelques virages très lents qui exigent une bonne adhérence mécanique qu’il faudra équilibrer avec le niveau d'appuis aérodynamiques pour ne pas avoir trop de traînée dans la ligne droite afin d’avoir une bonne vitesse de pointe. »


source: f1-live

C'est le circuit de Fuji qui accueillit le premier Grand Prix du Japon de l'histoire, en 1976. La première édition de cette course fut marquée par le duel entre James Hunt et Niki Lauda pour le titre mondial.

Un duel finalement remporté par James Hunt suite à l'abandon de son rival qui n'avait pas trop envie de défendre son titre sur une piste inondée par des pluies torrentielles...

La course de l'année suivante, toujours sur le circuit de Fuji, fut remportée par James Hunt, mais elle fut marquée par le terrible accident entre Gilles Villeneuve et Ronnie Peterson qui s'accrochèrent en fin de ligne droite. Bilan: trois morts parmi les photographes et les commissaires de piste. C'en était fini pour le circuit Fuji et même pour la F1 au Japon. La F1 reviendra finalement au Japon en 1987, mais sur le circuit de Suzuka.

Le circuit de Suzuka est la propriété de Honda, mais celui de Fuji appartient au groupe Toyota. C'est donc cette équipe qui reçoit ce week-end le petit monde de la F1.

"Je me souviens de l'ancien tracé du circuit de Fuji sur lequel j'avais roulé lorsque je participais au championnat de Formula Nippon. J'ai toujours aimé rouler là-bas - déclare Ralf Schumacher - ce qui est le plus impressionnant avec ce circuit, c'est sa localisation avec le Mont Fuji en arrière plan.

Le tracé est lui aussi très impressionnant, surtout maintenant avec des installations modernisées. Aujourd'hui, c'est l'un des circuits les plus modernes du calendrier bien que le caractère de l'ancien circuit ait été préservé, notamment sa très longue ligne droite."

"Ce ne sera pas facile de trouver les bons réglages, car avec une ligne droite aussi longue il vous faut une très bonne vitesse de pointe. En revanche, le reste du circuit est assez lent et il vous faut beaucoup d'appuis aérodynamiques pour cette partie-là. De mon point de vue, je trouve ça génial de rouler sur un nouveau circuit, bien que j'aime beaucoup le circuit de Suzuka. Je suis impatient de relever le défi. Toute l'équipe a énormément travaillé afin que nous signions le meilleur résultat possible ce week-end," ajoute Ralf Schumacher.

Jarno Trulli a déjà brièvement roulé sur ce circuit. "J'attends avec impatience le Grand Prix du Japon. Cela fait 30 ans que la F1 n'est plus revenue sur ce circuit et c'est bien sûr la course nationale de Toyota. Nous espérons donc faire un bon week-end et marquer quelques points. J'avais roulé là-bas en 2005, juste après la fin des travaux. Je n'avais effectué que quelques tours de démonstration et la piste était très sale."

"C'est un circuit intéressant pour les pilotes. En outre, les infrastructures sont nouvelles. C'est donc génial. Il est difficile d'en dire plus sur ce circuit, car il est neuf pour toutes les équipes, mais on peut penser que le premier virage qui suit la longue ligne droite des stands devrait nous offrir de belles opportunités de dépassements, d'autant plus qu'il est très large. Je m'attends à ce qu'il y ait une ambiance particulière lors de notre course à domicile et j'espère que nous pourrons y signer un bon résultat," conclut Jarno Trulli.

Pascal Vasselon, le responsable technique de l'équipe, connaît bien ce circuit. "Je me suis rendu sur le circuit de Fuji de nombreuses fois et j'ai de bons souvenirs de cette piste. C'est sans aucun doute un bon circuit pour le sport automobile, car les dépassements y sont possibles. Nous pourrions donc voir une course intéressante. Nous disposerons là-bas de notre dernière évolution de la saison pour la TF107. Nous l'avons testée la semaine passée à Jerez. C'est la course à domicile de Toyota et notre objectif est de marquer quelques points. J'ai confiance quant à nos possibilités d'y arriver."

Le second pilote Toyota reste toujours inconnu
28 Septembre 2007





L'écurie Toyota n'a pour le moment toujours pas révélé le nom de l'équipier de Jarno Trulli la saison prochaine. L'avenir de Ralf Schumacher, second pilote du team japonais, semble ne pas être en Formule 1.

Le nouveau manager de l'écurie Toyota, Tadashi Yamashima, s'est penché sur la situation de son pilote: "L'équipe m'a demandé de ne plus dire un mot de cette affaire. Rien n'a encore été décidé mais bien sûr, j'ai mes idées et les souhaits des autres membres de l'écurie doivent également être pris en considération. Par exemple, les journalistes japonais m'ont conseillé d'engager Kazuki Nakajima ou un autre pilote japonais mais je réfléchis encore pour le moment. Ralf fait encore partie des candidats. Je dois analyser chaque possibilité."



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