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Alonso reste chez McLaren



Fernando Alonso ne quittera pas la Formule 1 après l'affaire d'espionnage. Le manager de l'espagnol, Luis Garcia, a confirmé qu'il n'y avait aucune négociation avec d'autres équipes.

"Nous avons un contrat. Nous ne négocions avec personne et nous voulons rester ici." a déclaré Garcia à la BBC. Lorsqu'on lui demande si Alonso doit honorer son contrat avec McLaren, le manager répond: "Il doit le faire..."

Belgique : McLaren Mercedes - La course
Battus par plus forts qu'eux



L'équipe McLaren a été battue par Ferrari ce week-end, mais cela n'a pas vraiment surpris les troupes de Ron Dennis. La Scuderia était bien la plus forte ce week-end...

Quant au duel entre Fernando Alonso et Lewis Hamilton, il a été intense du départ jusqu'à la montée du Raidillon. Ils ont même failli ne pas terminer le premier tour tellement le duel était chaud... bouillant même ! Alonso termine troisième, juste devant son équipier.

"C'était agréable d'être de retour à Spa-Francorchamps - commente Fernando Alonso - Au départ, j'ai essayé de me maintenir à l'intérieur le plus longtemps possible. Malheureusement, Lewis est allé à l'extérieur de la piste, car il n'avait plus de place. Je savais qu'il y avait heureusement un grand dégagement (à la source). Je savais que ma voiture allait être un peu plus rapide lors du premier relais, car j'allais ravitailler un tour plus tôt que Lewis et il était donc important pour d'être d'être devant lui."

"Malheureusement, les Ferrari étaient trop rapides aujourd'hui. J'ai fait le maximum pour réduire mon retard sur Felipe durant mon premier relais en espérant passer devant lui après le ravitaillement, mais ils ont lentement creusé l'écart et après le premier ravitaillement, il était impossible de revenir sur eux. Nous n'étions pas assez performants dans le premier et le dernier secteur.
La bataille sera serrée jusqu'à la fin du championnat et j'espère que le public appréciera," ajoute le champion du monde espagnol.

"La voiture n'était pas trop mauvaise, mais cela ne s'est pas aussi bien passé pour moi sur ce circuit par rapport à d'autres. Je n'arrivais pas du tout à améliorer mes chronos. J'ai pris un bon départ et je pensais pouvoir passer Alonso, mais j'ai été contraint de rouler à l'extérieur, car Fernando est resté à l'intérieur. Au début je me suis dit qu'il ne m'avait pas fait de cadeau, mais ce sont des choses qui arrivent lorsque vous vous battez pour le titre de champion du monde."

"Pendant la course, j'ai fait de mon mieux. J'étais à fond du début à la fin et c'est à cause de ça que j'ai fait une petite erreur en fin de course. Je marque des points et c'est le plus important. Il n'y a plus que deux points d'écart entre Fernando et moi. Ce n'est pas beaucoup, mais je vais faire le maximum lors des trois dernières courses afin de remporter le championnat," conclut Hamilton.

Source: F1-live

Un titre des pilotes...
Pour sauver la drôle de saison de McLaren



Seul un titre pilotes peut désormais sauver la drôle de saison de McLaren-Mercedes, lui faire passer le goût amer de l'exclusion du championnat constructeurs et lui faire avaler la pilule d'une amende record de 100 millions de dollars pour espionnage.

Mais sur ce terrain aussi, la bataille avec Ferrari, désormais assurée du titre constructeurs après l'élimination de son principal concurrent - qui peut faire appel mais dont le patron Ron Dennis a indiqué qu'il proposerait au Conseil d'administration d'en rester là - continue de faire rage après le doublé de la Scuderia en Belgique dimanche.

Vainqueur, Räikkönen est revenu à 13 longueurs de Hamilton, 4e à Spa-Francorchamps mais toujours leader avec deux points d'avance sur Alonso 3e en Belgique.

Massa, deuxième dimanche, est à 20 longueurs et sa tâche demeure très compliquée. Surtout qu'il y a fort à parier que le patron Jean Todt décide de favoriser un pilote - comme ce fut le cas sous l'ère Schumacher avec les résultats que l'on connaît - pour mettre le maximum de chances du côté de l'écurie italienne.

Pour le moment, Todt refuse d'évoquer cette éventualité, arguant qu'un appel de McLaren modifierait tout au niveau des pilotes car son intérêt à lui, en tant que patron de la Scuderia, est celui de l'équipe.

Chez McLaren-Mercedes, même s'il le voulait, Ron Dennis aurait vraisemblablement beaucoup de mal à faire appliquer une stratégie d'équipe, tant ses pilotes semblent lui échapper.
Même son protégé Hamilton lui a désobéi en Hongrie, provoquant un déluge de soucis et de sanctions sur l'équipe.

Si bien qu'il est très peu probable que Hamilton ou Alonso accepte de faire le jeu de son meilleur ennemi. Pour preuve leur passe d'armes au départ du GP de Belgique dimanche. De quoi donner quelques cheveux blancs supplémentaires à Dennis...

D'ailleurs, Hamilton n'a pas manqué de lancer une pique à son coéquipier. "Pour quelqu'un qui se plaint toujours de pilotes effectuant des manoeuvres douteuses (cf. la violent altercation Alonso-Massa après le GP d'Europe sur le Nürburgring) il m'a déporté autant qu'il a pu. J'ai eu de la chance qu'il y ait cette ère de dégagement", racontait le Britannique dimanche soir.

Désormais décidé à se placer au-dessus des polémiques pour ne pas dévier de son objectif mondial, Alonso, lui, commentait calmement la situation : "Le Championnat est toujours aussi ouvert, rien n'a changé. J'avais trois points de retard et j'en ai maintenant deux. Je veux gagner les trois dernières courses et si je le fais ce sera suffisant, même si j'avais 4 points de retards sur Hamilton."



Les deux pilotes McLaren quittent donc l'Europe quasiment à égalité en tête du Championnat. Mais sur les trois derniers circuits de la saison, deux - Chine et Brésil - sont réputés favorables à Ferrari car correspondant aux caractéristiques d'Istanbul et de Spa-Francorchamps où les F2007 ont été irrésistibles.

"Nous avons progressé par rapport à la Turquie : les Ferrari étaient plus rapides que nous, mais nous nous sommes un peu rapprochés", notait Alonso dimanche soir. "Les prochains circuits leur conviennent, mais nous espérons pouvoir lutter."

Avant d'aborder les deux ultimes courses de la saison, la F1 se rendra au Japon non pas à Suzuka mais au Mont-Fuji où personne n'a de repères. "Je ne sais même pas à quoi ressemble le circuit", avoue Räikkönen. "J'ai entendu dire qu'il conviendrait peut-être moins à Ferrari."

Quoi qu'il en soit, Alonso, n'écarte pas la menace du Finlandais : "Si Kimi gagne toutes les trois dernières courses, que ce soit Lewis ou moi nous devrons finir deuxième ou troisième, sinon nous perdrons trop de points. Mais quoi qu'il arrive, il faudra finir ces courses car un abandon dans l'une d'elles et c'est bye bye le titre !"

Source: F1-live

Hamilton et Alonso : le ton monte
Départ sous haute tension à Spa



La bataille pour le titre fait rage entre les pilotes de l’équipe McLaren Mercedes comme l’ont démontré les premiers kilomètres de course sur le circuit de Spa-Francorchamps.

Battu par Fernando Alonso en Belgique, Lewis Hamilton n’était pas très content du départ. « J’ai accélère et tout d’un coup, Fernando s’est rabattu sur moi, et il savait que j'étais là » déclarait le Britannique à son retour dans le paddock.

A-t-il trouvé ça viril, mais correct, Hamilton indiquait : « Je ne dirais pas que c’était incorrect, mais c’était rude. Pour quelqu'un qui se plaint toujours au sujet des manœuvres injustes de la part de ses adversaires… il s’est approché très prés et m’a poussé aussi loin qu’il pouvait. J’ai eu de la chance qu’il y ait un secteur de dégagement ! »

« Je pense que c’est une chose dont il vaut mieux que je parle personnellement avec Fernando » poursuivait-il. « Il me semble qu’il y avait de la place pour tout le monde, mais - d’une manière ou d’une autre, je me suis retrouvé hors piste. A vous de juger comment cela s'est produit. »

Alonso a un avis différent : « Avant toute chose, je veux préciser que je n’ai pas à me justifier – et que je n’ai aucun problème avec ce les autres ont à dire.
Que ce soit clair ! »

« Au départ, j'ai essayé de garder ma position. J'ai vu que Massa avait bloqué une roue, et j’espérai le passer. Mais il s’est bien récupéré. J’ai essayé d’écarter pour mieux sortir du virage. J'ai vu Lewis sur l'extérieur et - au lieu de lever - il a utilisé la zone de dégagement pour rester à fond et revenir côte à côte avec moi » racontait Fernando.

« J’ai pensé que tôt ou tard, il me laisserait passer. Il allait devoir lever le pied dans l’Eau Rouge, c’est pourquoi j'ai continué à accélérer. Peut-être qu’à la télévision, ça semblait spectaculaire, mais de l'intérieur du cockpit, c’est différent. C'est physique et logique. Si vous êtes à l’extérieur dans le Raidillon, vous devrez lever le pied à un moment ou un autre » soulignait-il.

Source: F1-live

Lewis Hamilton garde la tête froide
Trois courses où tout est possible…



L’écart entre Hamilton et Alonso s’amenuise peu à peu. Il ne reste que deux points d’écart entre Lewis et Fernando à trois courses de la fin du championnat. Tout reste possible, pour l’un comme pour l’autre.

Pourtant, le débutant britannique ne s’alarme pas – ayant déjà vécu ce type de situation l’an dernier en GP2 Séries lorsque Nelsinho Piquet est revenu à sa hauteur et que tout s’est joué lors de l’ultime rendez-vous.

« C'est un peu semblable à l'an passé. Et vous avez vu que j’ai pu garder l’avantage » rappelait-il. « Il reste trois courses, trois sur lesquelles je n’ai jamais roulé. Parfois, il sera plus rapide que moi, d’autre fois, je serai plus rapide que lui. »

« C’est une situation toujours plus facile, quand vous chassez quelqu'un. Lorsque vous menez, c’est beaucoup plus difficile de maintenir votre régularité. J'ai toujours quelques points d’avance, je dois juste me re-concentrer pour les trois dernières courses. C'a été une saison rapide et intense » estimait Hamilton.

Pour Lewis, le niveau de forme actuelle de son rival espagnol est le fait d’une plus grande expérience.
« En Turquie, j'ai eu le dessus, mais j’ai été simplement malchanceux qu’un pneu ait éclaté. Lors des deux dernières courses Fernando a fait un travail fantastique » reconnaissait-il. « Je ne sais pas si ça sera pareil pour les trois dernières courses – mais je vais devoir me relever les manches. »

Le jeune pilote de l’équipe McLaren Mercedes garde également un œil sur la menace que représente encore Kimi Raikkonen. « Son rythme en course à Spa était impressionnant. Il est revenu à 13 points maintenant. Je ne sais pas à quel point ils vont être performants lors des courses à venir. Nous devons continuer à travailler pour progresser plus vite qu’eux » concluait-il.

Source: F1-live